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Eglise
des Récollets
Eglise
de la Visiation
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Messe
le dimanche à 10h30 et le lundi, mardi, vendredi à 18h30
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Sainte-Spérie.
Sous l'église actuelle datant du 15ème siècle, il
y a une crypte de 3,40 mètre sur 2,30 mètres, d'une hauteur
d'1m75. Elle paraît dater du 8ème siècle. Dans cette
crypte, une niche de forme triangulaire semble avoir été
constituée avec une partie de sarcophage qui présente sur
un côté du toit une fente rectangulaire qui donnait accès
à la partie du corps abrité. En touchant le corps vénéré
avec un linge, on pouvait constituer une " relique ". La caractéristique
architecturale de cette ouverture est le signe de l'antiquité de
ce monument et la marque de la sépulture d'un " corps saint
". Sous la niche, il y a une dalle qui peut être considérée
comme un fragment de la balustrade d'un chur d'ancienne église
("chancel "). A partir de la sculpture, on peut deviner un motif
d'apparence biblique qui pourrait être en relation avec le martyre
de Sainte-Spérie. La facture des lettres gravées dans la
banderole surmontant la tête du personnage confère à
cette uvre un authentique cachet d'antiquité. Six lettres
composent une inscription en partie mutilée (A.R.C.R.I.N.) qui
n'ont pas trouvé à ce jour d'explication.
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Près
du "corps saint " on trouve un puits (ou " fontaine "),
comme souvent dans le voisinage d'une tombe sainte on lui attribuait des
vertus miraculeuses. Un texte du cartulaire de Conques de l'an 1007 parle
de la " viguerie de Sainte Spérie ". Cela signifie qu'il
existait aux alentours de l'an 1000 une église dédiée
à Sainte Spérie. |
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La
Sainte en question est vénérée comme martyre. Les historiens
expliquent qu'après la mort de Sereniun et de son épouse,
leur fils Clarus voulut apaiser les querelles entre sa famille et le seigneur
de Sousceyrac. Pour mettre fin au conflit il voulut forcer sa sur
Spérie à épouser Ellidius, chef de la famille adverse.
Mais Spérie s'était consacrée à Dieu et repoussa
le mariage ; elle s'enfuit alors dans la forêt de Leyme. Aidés
d'un lévrier familier de Spérie, Clarus et Ellidius la retrouvèrent
cachée dans un vieil arbre creux. Ellidius n'en pouvait plus de la
résistance de la promise : il lui trancha la tête.
La légende
veut qu'elle ait saisi sa tête dans ses mains et qu'elle vint mourir
à l'endroit où l'ont troue le puits de la crypte. Les pèlerins
vinrent prier près du tombeau. Puis un bourg se constitua autour
de la chapelle dédiée à la sainte.
Vers le 11ème
siècle était édifiée la base de l'actuelle
église, romane à une nef avec chur et transept. Au
15ème siècle, on suréleva la nef réalisée
en voûtes de fortes nervures qui se recoupent en croisées
d'ogives. Les contrefort abritent six chapelles.
C'est en
1692 que l'on commença a construire l'actuelle tribune. Les travaux
seront achevés en 1743. En 1835 on ajoutera des gradins et des
bancs, on y installe un orgue en 1843.
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Le
retable.
Les quatre colonnes
de marbre datent de 1713. Elles furent travaillées et polies par
un marbrier de Cahors. Elles seront transportées à Saint-Céré
par voie d'eau et par route. Les quatre grandes statues représentent
de gauche à droite :
· Sainte-Spérie tenant la palme du martyre.
· Saint-Pierre avec les clés.
· Saint-Paul tenant le livre des Epitres et l'épée.
· Sainte-Fleur.
Un religieux des Récollets les sculpta dans du bois de tilleul et
fut payé " 240 livres et 4 mouchoirs " !
Eléments
intéressants.
· En entrant, à droite, il y a un bénitier de marbre
qui date de 1731 réalisé par un ouvrier local.
· Le clocher fut terminé en 1760. Il a été
bâti avec des pierres récupérées : elles proviennent
de la démolition des portes de ville.
· Les vitraux du choeur date de 1861. Ils représentent le
martyre de Sainte-Spérie. Plus tard, on installa les vitraux de
la nef qui représentent les douze apôtres. Ceux du transept
sont à la gloire de la Vierge Marie.
· En haut de la nef, à droite, une piéta en bois
polychrome date du 17ème siècle.
· Une Vierge à l'enfant en pierre dorée polychrome
date de 1682 et également une Assomption (tableau datant du 18ème
siècle) se situent dans la première chapelle de gauche.
· Première chapelle à droite : un grand tableau de
la fin du 16ème siècle représente l'adoration des
mages. C'est en fait la copie d'un Rubens qui se trouve au Louvre (don
de 1860 de Napoléon III). Il y a également un tableau de
la fin du 18ème siècle qui représente aussi une Assomption
de la Sainte Vierge.
· Dans la 2ème chapelle de gauche : quatre statues en bois
doré de la fin du 17ème siècle représentent
: Saint Jacques le majeur, Saint Antoine de Padoue, Saint François
d'Assise et Saint Bonaventure.
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